Sanlitun

Cette semaine et ce we je n'ai rien eu à raconter pour la bonne et simple raison que je bossais, je charrettais déja à mort, oui oui samedi jusqu'a 20h et dimanche compris. Bon, c'est particulier parce que on travaille le we pour avoir une semaine de vacances complète pour la fête nationale. J'ai bien essayé de leur explique mon concept des vacances, à savoir que c'est la teuf dès le vendredi soir, et ce qui est cool est d'avoir deux we dans les vacances...mais ici ça marche pas comme ça...

Samedi soir boulot, il fallait conjurer le sort, donc après le taf nous sommes sortis avec Juliette et Alex à Sanlitun, le quartier branché,des chinois, des expats et des bars. D'ailleurs quand on a dit "Sanlitun" au taxi, il a fait le signe de l'ivrogne en tournat son poing sur son nez...

Nous sommes d'abord passé devant un immeuble à l'intérieur duquel il y avait des maquettes. On a arrété de le taxi pour aller voir ce truc, qui s'est avéré être un showroom, car un gros complexe immobilier est en construction dans le quartier. On est montés dans les étages visiter les appartements témoins, ben ça m'a fait du bien de revenir à la réalité de l'archi contemporaine: du blanc, du verre, des lignes...et pas de faux Louis XVI!!

Mais le mieux c'est quand même quand je suis allée sur la terrasse, et que de là, on avait une vue imprenable sur un chantier où les ouvriers étaient en train de bosser de nuit. Et ça, les grues et les chantiers ça me fait bien triper, je me suis pris une bonne claque!!! C'était juste magnifique...

Après ça on s'est enfoncés dans Sanlitun, où, promesse tenue, il y a les expats. Tous. Et c'est marrant parce que tu as l'impression qu'il n'y a que deux clans: les chinois et les expats. Qu'on soit français, allemands, espagnols, on est tous une même d'expats. Et ici les pouss-pouss, les vendeurs de dvd pirates, les barmans,..., pas de problème ils parlent tous anglais. On a aterri dans un bar plutot sympa avec de la zik, des grosses anglaises et un chinois-danseur-fou. J'ai rencontré un indien qui "worlks fol' Motolola" et j'ai bu tous les Russian de la carte (White, Black, Brown et Red) pour 80rmb soit 8euros.

Ca faisait plaisir de voir des chinois danser, s'éclater, parce qu'en général on ne les sent pas happy-happy (je pense surtout aux employés du shopping mall à coté de l'agence, qui, tous les matins sont alignés devant la porte et se font hurler dessus devant tout le monde pour stimuler les ventes). J'ai choppé un genre de Beijingscope, au programme en octobre du punk chinois, de l'éléctro Berlinoise, Avril Lavigne, des courts métrages français, de la techno chinoise, une fête de la bière, Kayne West, la Lotus Series de Rauschenberg...